Nous avons envoyé nos questions aux différents candidats de l’Outaouais et voici ceux qui ont répondu à nos préoccupations:
Québec solidaire – Marie-Claude Latourelle, candidate dans Papineau
Parti Libéral du Québec – André Fortin, candidat dans le Pontiac
Parti marxiste-léniniste du Québec – Pierre Soublière, candidat dans Chapleau
Parti Québécois – Audrey-Ann Chicoine, candidate dans Papineau et Marisa Gutierrez, candidate dans Chapleau
Coalition Avenir Québec – Mathieu Lacombe, candidat dans Papineau
- Par rapport à l’immigration, avez-vous déjà pensé au service que vous aimeriez améliorer?
Québec solidaire | Nous voulons remettre en place les centres d’orientation et de formation des immigrants (COFI) pour concentrer dans ces organismes les différents aspects du travail d’accueil et d’intégration. Pour nous, les immigrantes et les immigrants ne sont pas que de la main d’œuvre ou une réponse à nos défis démographiques, ils et elles sont de futurs citoyennes et citoyens du Québec. Aussi, nous proposons d’offrir des cours de français en milieu de travail, de façon à ce que les personnes immigrantes n’aient pas à choisir entre travailler et apprendre la langue commune. |
Parti libéral du Québec/Quebec Liberal Party | Sans contredit : la reconnaissance des diplômes. Trop d’immigrants repartent à zéro en arrivant ici, alors qu’ils détiennent des savoirs et compétences qu’ils pourraient immédiatement mettre à profit. Nous nous privons de leurs talents pendant qu’eux se retrouvent sur la touche, se heurtant à un système trop rigide. Il faut que l’insertion des immigrants sur le marché du travail soit plus dynamique, notre marché du travail est pris à une véritable pénurie de la main-d’œuvre, nous n’avons pas le luxe d’attendre ! Le Parti libéral va commencer cet important travail, en se focalisant dans un premier temps sur les secteurs en forte demande — dont la santé ! – et va ainsi identifier et reconnaître les aptitudes acquises dans les pays d’origine, tout en misant en parallèle sur la formation continue en milieu de travail, pour garantir l’acquisition des spécificités propres au modèle québécois. On arrive alors à un modèle gagnant-gagnant, tant pour les candidats reçus que pour notre société et son économie. |
Pierre Soublière – Parti marxiste-léniniste du Québec | Le PMLQ prône une notion de citoyenneté axée sur les droits de la personne, indépendamment de son lieu d’origine ou de sa langue. La catégorisation des membres du corps politiques nous vient d’un passé colonial britannique et doit faire place à une définition moderne de ce que cela veut dire d’être citoyen à part entière d’une société. Par exemple, les personnes migrantes qui ont fait une énorme contribution au niveau des soins de santé au Québec pendant la pandémie, mettant leur propre vie en danger pour le bien commun, n’ont toujours aucun statut ni aucun droit. C’est pourquoi nous réclamons, avec les organisations de défense des migrants, plein statut et pleine citoyenneté pour elles. C’est le cas de Mamadou Kanaté, un travailleur de la santé qui risque d’être expulsé du pays le 30 septembre. Il y en aurait d’autres qui sont dans une situation semblable mais dont nous n’entendons pas parler. Un autre problème est le fait que pour devenir citoyen canadien, les nouveaux citoyens doivent prêter allégeance à un monarque britannique. C’est une attaque contre leur droit de conscience et une forme de discrimination puisque cette allégeance n’est pas requise des autres citoyens. Les problèmes que vivent les gens cherchant du travail et dont les diplômes, les compétences et même les années d’expérience ne sont pas reconnues n’ont pas lieu d’être. Encore là, c’est l’héritage colonial que de se penser supérieurs et de sous-estimer le niveau de culture des gens provenant d’autres pays, dont le système d’éducation, entre autres, est souvent supérieur à celui que nous avons ici. |
Parti Québécois | En premier lieu, le PQ veut travailler au perfectionnement de la politique gouvernementale d’éducation des adultes et de la formation continue qui encadre l’application de la Reconnaissance des Acquis et des Compétences. Si on veut donner du poids à l’affirmation gouvernementale qu’une personne « n’a pas à refaire dans un contexte scolaire formel des apprentissages qu’elle a déjà réalisés dans d’autres lieux selon d’autres modalités, le PQ va veiller à ce que cela s’applique dans le concret au niveau professionnel et collégial Puisque la non-reconnaissance des diplômes étrangers est l’un des plus importants obstacles et que 45.2% des femmes subissent une déqualification professionnelle permanente, le PQ va poursuivre ses efforts pour que s’applique l’analyse de la différenciation selon les sexes en appui aux femmes issues de l’immigration qui ont un bagage universitaire dont on ne reconnait pas au Québec les compétences et les diplômes acquis à l’étranger Au nom de l’autonomie universitaire, la déqualification des femmes professionnelles issues de l’immigration est systématique. Le PQ va s’opposer à l’imposition de la rediplomation sans tenir compte de la formation acquise dans le pays d’origine. On propose la mise sur pied de comités universitaires d’accompagnement des professionnels issus de l’immigration en vue d’une application de critères et de mesures capables d’apprécier les acquis à leur juste valeur et de façon objective |
Coalition avenir Québec | Pour la Coalition Avenir Québec, il est impératif d’améliorer l’offre de service en ce qui concerne la francisation des immigrants et l’arrimage de l’immigration avec les besoins du marché du travail. Dès notre premier mandat, nous avons fait en sorte que le Québec accueille plus d’immigration francophone mais il reste encore du travail à faire car une partie arrive au Québec sans parler le français. Nous devons les accompagner afin qu’ils puissent mieux s’intégrer à la société d’accueil, et pour ce faire, l’apprentissage de la langue commune est essentiel. |
2. Au Québec, l’environnement est un sujet très important. Est-ce que nous pouvons savoir si vous pensez introduire une loi sur l’écosystème? Si oui, laquelle?
Québec solidaire | Oui, à Québec solidaire, nous adopterons une loi sur le climat. Nous établirons un budget carbone contraignant pour réduire de 55% les GES d’ici 2030 et soumettrons l’ensemble des décisions gouvernementales à une évaluation climatique systématique avec la carboneutralité comme objectif au plus tard en 2055. Nous créerons aussi des Conseils régionaux de transition et développerons des partenariats avec les Premiers Peuples pour donner le pouvoir aux communautés. Nous assurerons la protection de 30% du territoire québécois et de sa diversité d’ici 2030, notamment dans le sud du Québec, et nous assurerons le financement de nos infrastructures naturelles. Nous mettrons en place des mesures d’écoconditionnalité du financement aux entreprises et d’écofiscalité. |
Parti libéral du Québec/Quebec Liberal Party | Du côté du PLQ, nous reconnaissons l’urgence d’agir et c’est pourquoi nous visons une diminution des GES de 45 % d’ici 2030, ainsi que la carboneutralité en 2050. Pour y arriver, nous proposons une série de mesure, mais, surtout, un plan concret de transformation de notre économie vers une économie plus verte, soit le Projet ÉCO. ÉCO, c’est allier l’économie et l’écologie. ÉCO, ce sont des investissements publics et privés de 100 G$ pour repenser notre économie et atteindre la carboneutralité. ÉCO, c’est tirer le plein potentiel de notre énergie propre. ÉCO, c’est développer une nouvelle filière porteuse d’avenir avec l’hydrogène vert. ÉCO, c’est s’assurer d’avoir l’eau et l’électricité propre nécessaires pour mener à bien notre grand projet collectif. ÉCO, c’est la modernisation de nos transports et de nos industries. ÉCO, c’est créer de la richesse dans toutes les régions du Québec. De plus, un gouvernement libéral remettra en place des programmes comme Réno-vert, mettra de l’avant un plan de développement de nouvelles capacités énergétiques solaires et éoliennes. Un gouvernement libéral augmentera jusqu’à 6 fois les redevances sur l’eau. Puis, les sommes récoltées par l’augmentation des redevances serviront à soutenir la mise à niveau du réseau de traitement des eaux usées en collaboration avec les municipalités et à lutter contre les espèces exotiques envahissantes dans nos lacs. Bref, pour le Parti libéral du Québec, il est important d’arrêter d’opposer environnement et économie. |
Pierre Soublière – Parti marxiste-léniniste du Québec | Oui, il faut des mesures telles que réclamées par les jeunes lors de la marche pour le climat du 23 septembre dans l’Outaouais pour restreindre les monopoles et les oligopoles dans leur activité destructrice, dans le pillage du monde et des peuples pour le profit privé. À cela il faut ajouter le besoin de s’opposer à la guerre qui est la plus polluante et la plus destructrice de la Terre Mère. Il est nécessaire de multiplier les efforts pour mettre fin à l’ordre constitutionnel qui permet que des riches au pouvoir exploitent les richesses et fassent la guerre sans retenue ni souci. Tout ce qui concerne l’économie socialisée doit être public et ouvert pour que tous puissent voir et en juger. L’économie moderne englobe tous les êtres humains et la Terre Mère n’est pas une affaire privée mais est l’affaire de tout le monde. Négliger la Terre Mère et les travailleurs – les deux piliers de toute richesse sociale – et fouler aux pieds les droits de peuples autochtones mènent à la ruine de l’environnement naturel et social puisque la santé de l’un dépend de la protection de l’autre. J’ajouterais qu’il faut rejeter les « plans verts », les « crédits de carbone », etc. qui ne sont que des stratagèmes pour payer les riches et ne changent rien au rôle pollueur des grandes entreprises. Entretemps, les gens se mobilisent tout simplement pour ne plus être empoisonnés à l’arsenic, comme à Rouyn-Noranda. Leurs revendications doivent être appliquées immédiatement, sans tergiversation. |
Parti Québécois | Au Parti Québécois, nous désirons les émissions de gaz à effet de serre de 45 % d’ici 2030. Cette réduction est réalisable en partie grâce à l’utilisation du transport collectif. Effectivement, nous miserons à ce qu’un plus grand nombre de personnes utilisent les transports collectifs, et ce, dans leur routine quotidienne. De ce fait, nous voulons doubler l’offre de transport collectif afin que cette dernière corresponde davantage aux besoins et à la réalité de la population. Dans ce cas, il sera important pour nous de soutenir et de financer les initiatives locales déjà en place, dont la STO. Également, nous nous engageons à créer une passe climat. Cette passe permettra à la population d’utiliser tout le réseau de transport collectif au Québec, et ce, pour seulement 365 $ par année (1$ par jour). Il est important que le transport collectif soit de plus en plus alléchant, adapté et accessible pour la communauté. Ceci va avoir un grand impact sur les GES. |
Coalition avenir Québec | On a un plan environnemental ambitieux et réaliste pour atteindre notre cible de 37,5 % de réduction de GES. On est le seul gouvernement en Amérique du Nord qui a eu le courage politique d’interdire l’exploitation des hydrocarbures, en plus d’arrêter la vente des véhicules à essence en 2035. On va aussi investir massivement dans les projets de transport collectif, soit deux 2 fois plus d’argent que sur les routes. Si la CAQ est réélue, on va développer davantage l’énergie éolienne, investir massivement dans la filière batterie et demander à Hydro-Québec d’évaluer la possibilité de construire de nouveaux barrages. On vise à devenir carboneutre d’ici 2050. |
3. En cette période de pandémie, avez-vous pensé à la façon dont la population pourrait socialiser et briser l’isolement?
Québec solidaire | Il y a plusieurs manières de répondre au problème criant de l’isolement. Premièrement, les mesures prises par le gouvernement de la CAQ pour faire face à la pandémie a complètement mis de côté la santé mentale des Québécois et des Québécoises, ce qui a en effet augmenté le sentiment d’isolement. En plus d’investir en ressources en santé mentale dans notre système public, Québec solidaire s’engage à renforcer le soutien aux organismes communautaires dans ce domaine. Mais aussi à soutenir les organismes communautaires qui travaillent en première ligne avec les personnes en situation d’isolement. Deuxièmement, nous proposons des formations aux employeurs et gestionnaires pour qu’ils et elles comprennent mieux la problématique du stress au travail, et celle de l’isolement ressenti par les personnes travaillant en ligne de la maison. Il faut que les travailleurs et travailleuses aient le choix d’aller dans leur milieu de travail ou de travailler de la maison, parce que pour beaucoup, il s’agit d’un lieu de socialisation important. Troisièmement, la socialisation passe beaucoup par les arts et la culture. Québec solidaire s’engage à encourager l’initiation aux arts et aux pratiques créatives, et l’accès aux oeuvres. Un gouvernement solidaire favorisera la participation des citoyennes et citoyens aux activités de création, de production et de diffusion artistiques. |
Parti libéral du Québec/Quebec Liberal Party | Le Québec est une société progressiste et pacifique, où on brise les tabous et œuvrons à nous occuper des autres. Et cette société tissé-serré, elle a dû composer comme le reste de la planète avec une pandémie aux effets dévastateurs, qui nous demandait de reste à la maison et de limiter radicalement nos interactions sociales pour ne pas tomber malade et ne pas contaminer les autres. Cela a laissé des séquelles. L’isolement, les querelles de famille, les projets de vies qui s’écroulent : ce sont des symptômes visibles d’un accroissement des problèmes de santé mentale. 20 000 personnes au Québec sont malheureusement encor en attente de soin. Il faut protéger les personnes. Il faut les écouter, les soigner, et cela, prioritairement : un gouvernement libéral priorisera leur inscription à un médecin de famille. Nous mettrons aussi en place un programme public de psychothérapie, pour assurer un accès universel à des soins devenus indispensables. Nous utiliserons aux mieux les connaissances de travailleuses et travailleurs de CLSC pour trouver des solutions en matière de santé mentale. Et nous bonifierons le financement aux organismes communautaires qui œuvrent en santé mentale. |
Pierre Soublière – Parti marxiste-léniniste du Québec | Je dirais que même en temps normal, il faut multiplier les lieux publics où les gens peuvent se rencontrer et socialiser. Je pense entre autres aux centres sportifs. Je me suis fermement opposé à la fermeture de la Fonderie, qui était un des rares terrains d’intérieur permettant aux communautés de jouer au soccer et de socialiser. Des endroits plus nombreux en ce sens contribueraient à ce que les jeunes, entre autres, puissent poursuivre leur passion tout en maintenant un précieux contact avec leurs pairs et briser l’isolement. |
Parti Québécois | Au Parti Québécois, nous reconnaissons que plusieurs organismes communautaires sont des lieux formidables pour permettre à la population de socialiser et de briser leur isolement, et ce, au travers de leurs activités et de leurs services. De ce fait, nous voulons reconnaître leur travail exceptionnel et apporter un important soutien (incluant financier) à chaque organisme. Un financement à la mission pour tous permettrait d’améliorer les conditions de travail des employé.es, de pérenniser et d’augmenter leur offre de services et de desservir un plus grand bassin de population. De plus, le Parti Québécois désire apporter de nouvelles mesures qui permettront à la population de faire diverses activités, dont une plus grande accessibilité aux activités culturelles. En chiffres… Offrir 460 millions pour les organismes communautaires.Promouvoir le passeport culturel, ce qui veut dire un bon de 100 $ par année pour les élèves du secondaire et du collégial et pour les nouveaux arrivants.Créer un rabais culturel de 20 % financé directement par le gouvernement, dans tous les théâtres pour encourager les personnes aînées à continuer d’assister aux activités culturelles. |
Coalition avenir Québec | Bien qu’il ne reste à peu près plus de mesure sanitaire en place, la pandémie de Covid-19 a forcé la société québécoise à innover afin de maintenir des communications avec leurs proches. Nous avons constaté une augmentation considérable de l’utilisation des moyens technologiques et des réseaux sociaux pour répondre à ce besoin de communiquer. Heureusement, nous avons annoncé le branchement de tous les foyers du Québec à Internet haute vitesse. Dans le prochain mandat, nous allons déployer la 5G et assurer un réseau cellulaire fiable partout au Québec! Pour briser l’isolement il faut déployer des moyens de communications dignes de notre époque. Par ailleurs, on s’est aussi engagé à investir 1,5 milliard de dollars pour rénover et construire des infrastructures sportives de qualité et l’Outaouais aura sa juste part. Ces infrastructures permettront à plusieurs familles de socialiser et plusieurs jeunes de bouger. |
4. Pour aider la population, quels moyens mettrez-vous en place dans le domaine de l’emploi?
Québec solidaire | Les enjeux contemporains de la société québécoise se portent en deux volets, la rareté de la main-d’œuvre ainsi que les conditions de travail inadéquates. Pour répondre à la rareté de main-d’œuvre, les seuils d’immigration économique permanente doivent être haussés tout en misant sur des individus ayant une maitrise de la langue française et des compétences répondant aux besoins de main-d’œuvre québécoise. Il est également primordial de développer nos réseaux de formation professionnelle, technique et universitaire, afin que les jeunes souhaitent poursuivre leur formation postsecondaire en Outaouais et s’établir dans la région par la suite. Afin d’atténuer cette rareté de main-d’œuvre affectant plusieurs secteurs de la région (santé, éducation, culture) de manière marquée, il est d’autant plus important de s’assurer d’offrir des conditions de travail adéquates. Il est en premier lieu nécessaire de hausser le salaire minimum à 18$/heure, un besoin qui se fait encore plus sentir dans le contexte inflationniste actuel. Québec solidaire s’engage également à réduire de façon notable le temps de travail en réformant la Loi sur les normes du travail pour qu’un minimum de 10 congés payés (maladie/famille) et de 12 jours fériés soient accordés à l’ensemble des salarié.e.s et nous instaurerons le principe d’un jour férié par mois, ainsi que l’accès à un minimum de 4 semaines de vacances par année. La semaine de 35 heures de travail sans perte de salaire sera également instaurée. La crise sanitaire a conduit à un nouveau contexte de travail. Pour répondre aux nouvelles réalités des milieux de travail, notamment le télétravail, Québec solidaire s’engage à garantir le droit à la déconnexion. |
Parti libéral du Québec/Quebec Liberal Party | La pénurie de main-d’œuvre, un problème d’abord ignoré avant d’être célébré par la CAQ, est un dangereux frein pour l’économie québécoise, et plus particulièrement dans un contexte de relance post-COVID. Il manque 240 000 emplois au Québec aujourd’hui : 1,4 million d’ici 2030 si rien n’est fait. Au lieu de se féliciter comme le fait la CAQ, le Parti libéral prévoit de s’attaquer à cet enjeu via les mesures suivantes : Favoriser la rétention et la réinsertion des travailleurs expérimentés, notamment en doublant l’exemption d’impôt des plus de 65 ans, pour la faire passer à 30 000 $.Renforcer les efforts de numérisation, d’autonomisation et de transition verte des entreprises, notamment dans les entreprises manufacturières et les entreprises de service.Requalifier les travailleurs dans les secteurs où la demande est la plus forte.Favoriser le retour en jeunes parents, via l’instauration de places en services de garde pour tous à 8,70 $.Accélérer la reconnaissance des diplômes des travailleurs étrangers pour qu’ils rapidement pourvoir les postes vacants — notamment en région. |
Pierre Soublière – Parti marxiste-léniniste du Québec | Une des choses qui doit être améliorée est le niveau des salaires, qui sont, surtout maintenant avec l’augmentation du coût de la vie, littéralement des salaires de crève-faim dans plusieurs secteurs. Le gouverneur de la Banque du Canada vient de demander aux employeurs de ne pas augmenter les salaires de leurs employés, répétant la vieille rengaine que les augmentations de salaires des travailleurs contribueraient à l’inflation des prix. |
Parti Québécois | Au Parti Québécois, nous avons plusieurs engagements afin d’aider la population face au domaine de l’emploi. Par exemple, sur une période de 3 ans, nous voulons hausser le taux horaire minimum à 18 $ de l’heure. De plus, nous désirons réformer la Loi sur l’équité salariale afin de contraindre le 26 % d’employeurs qui ne l’appliquent pas. Également, il est important pour le Parti Québécois de soutenir et de financer à la mission les organismes communautaires spécialisés en employabilité et de mettre davantage en lumière les programmes qui favorisent la formation (dont la francisation) au sein des milieux de travail. Par ailleurs, comme il a été mentionné précédemment, nous allons fortement s’opposer à l’imposition de la rediplomation sans tenir compte de la formation acquise dans le pays d’origine. Pour finir, nous valorisons le retour des personnes expérimentées (personnes retraitées) sur le marché du travail en leur offrant des incitatifs alléchants (ex : flexibilité, rabais d’imposition, etc.) |
Coalition avenir Québec | La Coalition Avenir Québec a un plan pour moderniser la formation professionnelle, qui sera doté d’une enveloppe de 348 millions de dollars, afin de combler le manque de main-d’œuvre qualifiée dans plusieurs secteurs névralgiques de l’économie québécoise. Nous souhaitons augmenter le nombre de diplômés en formation professionnelle de 30 000, ce qui représente une augmentation de près de 35 % dans les formations visées. Celles-ci concernent principalement les secteurs manufacturier, technologique, des services publics et de la construction. |
5. Concernant le domaine de la santé, avez-vous déjà pensé à faire des améliorations? Si oui lesquelles?
Québec solidaire | Nous voulons transformer l’accès à la 1re ligne en réinvestissant dans les CLSC et dans le 811 pour assurer une prise en charge dès la maison. Nous inclurons également tous les services essentiels dans le réseau public (dentaires, santé mentale). Nous favoriserons les soins à domicile et le support aux proches aidants. Pour pallier la pénurie de main d’oeuvre dans le secteur public, nous améliorerons les conditions de travail du personnel de la santé en mettant fin au TSO, en reconnaissant leur autonomie professionnelle et en leur offrant une meilleure rémunération. Nous viserons à éliminer les agences de placement privées afin de rapatrier le personnel dans le réseau public. En misant sur la prévention, nous agirons sur les déterminants de la santé: logement, salaire minimum, vacances, congés familiaux, droit à la déconnexion. Finalement, nous rehausserons les budgets de la santé publique et assurerons son indépendance. |
Parti libéral du Québec/Quebec Liberal Party | Notre système de santé en Outaouais est en crise. Les résident. e. s de l’Outaouais sont incapables d’obtenir les services qui leur sont dus en raison d’une importante pénurie de personnel. En plus de souhaiter développer de meilleures conditions de travail, notamment par la mise en place de ratios personnel-patients plus sécuritaires et de mettre fin au temps supplémentaire obligatoire, il est primordial d’offrir des salaires compétitifs à nos infirmier. ère. s. En conséquence, afin de combattre l’exode de notre personnel infirmier vers l’Ontario, le Parti libéral du Québec propose d’offrir des salaires comparatifs à ceux offerts en Ontario à toutes les infirmières et à tous les infirmiers qui œuvrent en Outaouais. La mise en œuvre de cette proposition entraînerait des coûts d’environ 60 millions de dollars par année et permettrait à l’Outaouais d’avoir une meilleure attraction et rétention de son personnel infirmier. Enfin, il s’agit d’une première étape, le Parti s’engage également, à terme, à offrir des salaires compétitifs aux autres professionnels de la santé, selon une priorisation à être établie. En plus de ces mesures régionales, le candidat dans Pontiac, André Fortin, propose la mise en place d’un Quartier de la santé au cœur d’Aylmer, qui comprendra une super-clinique médicale, de même que l’agrandissement du CLSC LeGuerrier et du CHSLD Renaissance. Cette super-clinique médicale, comme celle qui se situe à Hull, offrira plus de services médicaux aux résidents du Pontiac et contribuera à désengorger nos salles d’urgence. Dans la même lignée, la candidate dans Hull, Maryse Gaudreault, propose l’agrandissement et la rénovation complète du CHSLD Lionel-Émond à Hull. |
Pierre Soublière – Parti marxiste-léniniste du Québec | Je suis convaincu que la première amélioration à faire est au niveau des conditions de travail du personnel de la santé. J’appuie à 100% les revendications du personnel de la santé de mettre fin au temps supplémentaire obligatoire et de mettre en place des ratios personnel/patient sécuritaires. Le gouvernement prétend que ces mesures sont impossibles parce qu’il y a pénurie. Les syndicats affirment qu’en fait, il n’y a pas pénurie, mais que les travailleuses quittent leur profession en raison des conditions de travail inhumaines. À mon avis, ce sont des revendications qu’il faut appuyer pleinement, parce qu’elles permettent d’humaniser le système de santé et vont à l’encontre de la tendance actuelle qui est de démanteler le système et de le privatiser davantage, alors que la santé est un droit et qu’il faut y investir massivement pour régler les différents problèmes que nous ne connaissons que trop bien – manque de médecins de famille, manque de lits, fermetures d’unités, attentes à l’urgence, etc. etc. |
Parti Québécois | Nous, le Parti Québécois, avons plusieurs engagements afin d’améliorer le Réseau de la Santé et des Services Sociaux. D’une part, nous désirons reconnaître le travail de nos professionnels, améliorer leurs conditions de travail, augmenter le salaire de façon permanente, d’abolir le temps supplémentaire obligatoire et de travailler le décloisonnement des professionnels (revoir les actes professionnels afin de favoriser l’exercice de chaque profession à leur juste valeur). Il est important de travailler en amont dans le but d’établir les facteurs de protection et de diminuer les facteurs de risque concernant le développement de problèmes de santé mentale et de santé physique. Ce travail en amont se fait en complémentarité avec le milieu communautaire. D’autre part, nous voulons que les CLSC redeviennent les portes d’entrée du Réseau de la Santé et des Services Sociaux. Les CLSC, qui seront ouverts plusieurs jours par semaine et avec de plus longues heures d’ouverture, permettront de désengorger les urgences. Pour finir, nous voulons que les services de psychothérapie et les soins dentaires de base pour les enfants et pour les aînés à faibles revenus soient inclus sous la RAMQ. |
Coalition avenir Québec | La région de l’Outaouais a été trop longtemps sous-financée en matière de santé. À la CAQ, nous avons promis un nouvel hôpital de 600 lits qui nous permettra d’offrir les services que la population mérite dans un lieu à la fine pointe de la technologie. On a aussi donné des primes aux infirmières qui fonctionnent. On a réussi à recruter environ 300 équivalents à temps complet. On veut travailler afin que ces primes deviennent permanentes, en plus de pouvoir en donner à d’autres travailleurs du milieu de la santé. On va aussi décentraliser le réseau pour que les décisions soient prises sur le terrain, en plus de s’assurer que tous les québécois puissent avoir accès rapidement à des soins de premières lignes. Ça permettra aux gens de la région d’avoir les soins plus rapidement, en plus de désengorger les urgences. |
6. Que pensez-vous des longs délais de traitement des demandes d’immigration au Québec?
Québec solidaire | Ces délais sont inacceptables. Nous devons mettre en place les ressources nécessaires à un traitement plus rapide. De plus, il faut cesser de créer des crises dans la vie des gens en changeant les politiques d’immigration brusquement comme il est arrivé sous le gouvernement précédent. |
Parti libéral du Québec/Quebec Liberal Party | Ces délais sont inacceptables, et arrivent malheureusement dans un contexte de tension permanente entre le gouvernement caquiste et le gouvernement fédéral. Car ne nous y trompons pas : c’est tout d’abord un manque béant de leadership de la part d’un gouvernement qui ne se soucie pas de la pénurie de main-d’œuvre et ne parle d’immigration que de manière péjorative. On retarde des projets de vie, on se prive de l’arrivée de gens prêts à accomplir pour nous, tout en s’accomplissant aussi d’un point de vue personnel. C’est tout simplement injuste. Ces délais ne nous honorent pas. La pandémie n’explique pas tout. Et la solution passe par une meilleure collaboration entre les deux paliers de gouvernement. Cela a toujours été l’approche du PLQ. Le fédéral, pour nous, c’est le gouvernement « de l’autre côté du pont ». On le côtoie, il ne mord pas (aussi : plusieurs dizaines de milliers d’entre nous y travaillent !) : il suffit de lui parler avec la volonté de trouver des solutions ! Bref, en raison de la décroissance de la population active attendue au cours des prochaines années, il nous faut, plus que jamais, la considérer à sa juste valeur, soit comme étant créatrice de richesse. Le temps n’est plus à la démagogie ou à la division sur cet enjeu : nous devons être réalistes et nous ouvrir à la nécessité d’une immigration plus efficace et en phase avec nos besoins. C’est pourquoi au Parti libéral du Québec, nous proposons de revoir les façons de faire. Nous proposons de conclure des ententes avec l’ensemble des régions du Québec afin qu’elles déterminent leurs propres besoins d’immigration pour tenir compte de leur capacité d’accueil et des besoins de main-d’œuvre dans tous les secteurs économiques. Enfin, nous nous engageons à accélérer le traitement des dossiers des travailleurs qualifiés pour qu’il soit comparable à la moyenne canadienne et à remettre en place le Programme de l’expérience québécoise (PEQ) dans sa version initiale. |
Pierre Soublière – Parti marxiste-léniniste du Québec | Les nouveaux arrivés ne devraient pas avoir à être mis en attente pour des périodes indéterminées comme ça. |
Parti Québécois | Pour régler le problème des délais prolongés dans le traitement des demandes d’immigration, le PQ va lutter pour que le Québec exerce un meilleur contrôle du Programme des travailleurs étrangers temporaires que le gouvernement fédéral promeut, sans tenir compte de l’entente négociée avec le Québec. Il est clair pour le PQ que la cause principale des délais dans le traitement des demandes d’immigration provient de l’assouplissement constant des règles du Programme de mobilité internationale (PMI) qui relève d’Ottawa. Les fonctionnaires n’arrivent plus à répondre à la surcharge occasionnée, entre autres par les demandes des employeurs québécois qui ont embauché 70% des travailleurs étrangers. Une autre pression sur le traitement des demandes d’immigration provient de l’importante augmentation des dossiers d’étudiants étrangers des niveaux collégial et universitaire. Une pression énorme se fait sentir sur la capacité de francisation et de services essentiels à offrir au nombre grandissant de travailleurs temporaires et d’immigrants illégaux qui entrent au Québec par le chemin de Roxham, en plus de ceux parmi les 451 000 nouveaux arrivants prévus par le gouvernement Trudeau pour l’ensemble canadien, dont bon nombre s’installeront au Québec. Le PQ va tout faire pour que le Québec reprenne le contrôle sur notre immigration et exiger le respect de la connaissance du français et la formation en francisation dans les entreprises et institution d’accueil des immigrants temporaires qui s’installent chez nous. |
Coalition avenir Québec | Nous trouvons que le long délai de traitement des demandes d’immigration est inacceptable. Malheureusement ces délais de traitement sont causés par le gouvernement du Canada qui n’est pas en mesure d’assurer un traitement des demandes dans des délais raisonnables et sans discrimation sur la provenance ou la langue des candidats. La Coalition Avenir Québec veut rapatrier plus de pouvoirs en matière d’immigration afin d’assurer un traitement des demandes plus respectueuse et qui répond mieux au besoin du Québec en matière d’immigration. |
7. Si vous êtes élus, quelles seront vos priorités durant la première année de votre mandat?
Marie-Claude Latourelle – candidate de Québec solidaire dans Papineau | Dans Papineau, je soutiendrai les opposants au projet de mine actuellement en exploration puisqu’il ne cadre pas avec le schéma d’aménagement de la MRC Papineau et qui constitue une sérieuse menace pour nos lacs et nos forêts. Je compte également travailler à ce que les projets d’agrandissement et de reconstruction d’écoles réclamés par le CSSCV et le CSSD soient enfin entrepris. Je souhaiterai aussi faire avancer le projet de phase 2 de la RPA Le Bel Âge dans le secteur Buckingham. Je soutiendrai l’Agro Lab Petite-Nation et collaborerai avec les acteurs concernés par la relance de l’usine Fortress de Thurso. |
Sabrina Labrecque-Bolvin – candidate de Québec solidaire dans Chapleau | Les enjeux liés au transport en commun sont très importants pour moi et cela sera ma priorité lors de ma première année de mandat. Je veux m’assurer que le projet de tramway de Révolution Transport Gatineau puisse aller de l’avant rapidement. Ce projet permettra dans un premier temps d’ajouter de nouvelles lignes d’autobus haute fréquence et de débuter une nouvelle ligne de Tramway d’une longueur de 14 km jusqu’au boulevard Labrosse dans le secteur Gatineau qui relierait l’Ouest à l’Est de la ville. Grâce à notre projet de Révolution transport Gatineau, notre système d’autobus pourra se développer rapidement et efficacement. Je pense qu’il est temps que l’Outaouais ait un transport vert, rapide, efficace, sécuritaire et à moindre coût. |
Laura Avalos -candidate de Québec solidaire dans Gatineau | Il y a vraiment un déficit au niveau des services de proximité. Qu’on parle d’accès au soin de santé à travers les CLSC ou encore d’avoir accès à l’offre de service Québec, les dernières années ont été très dures pour l’ensemble de la circonscription. Le dossier qui me tient particulièrement à cœur est celui des services de santé de proximité. La concentration de services spécialisés à Gatineau empêche les gens d’avoir accès à des soins particuliers près d’où ils vivent. À l’heure du vieillissement de la population, ces services sont essentiels pour maintenir nos aînés à domicile le plus longtemps possible. Je veux m’assurer que la circonscription puisse avoir toute la partie du budget qui lui est due. |
Mathieu Perron-Dufour -candidat de Québec solidaire dans Hull | Un enjeu qui nous tient particulièrement à cœur à Hull, c’est le logement abordable. L’Outaouais a un manque criant de logements abordables et c’est un dossier pour lequel je mettrai beaucoup d’énergie afin de représenter notre réalité locale à Québec. Le logement étant le poste budgétaire le plus important des ménages, il faut s’y attaquer rapidement pour s’assurer que personne ne glisse sous le seuil de la pauvreté. Certes, la crise du logement sévit partout au Québec, mais la réalité frontalière de l’Outaouais exerce une pression additionnelle sur l’offre de logements. La priorité du logement s’imbrique d’ailleurs de manière plus globale dans la réduction du coût de la vie qui appauvrit les ménages, peu importe d’où ils viennent. |
Mike Owen Sebagenzi -candidat de Québec solidaire dans Pontiac | Dans Pontiac, nous avons une multiplicité de problèmes qui partent tous d’un point commun : la proximité avec l’Ontario. Cette réalité mène à une compétition salariale, un sous-financement historique en santé, transport, éducation, etc. et c’est ce statut particulier que je m’engage à régler en tant que député. La CAQ l’a reconnu en 2019, mais maintenant il faut mettre en place des solutions concrètes. Rapidement, une hausse du salaire minimum permettrait aux gens au bas de l’échelle de passer au travers de l’inflation en plus de les retenir du côté de l’Outaouais. Ensuite, il faudrait fournir aux instances régionales ainsi qu’aux municipalités des budgets conséquents des réalités sur le terrain pour qu’elles puissent réellement accomplir leur mission. |
Parti libéral du Québec/Quebec Liberal Party | Mettre en place des solutions concrètes pour pallier l’inflation galopante, la crise du logement et la pénurie de main-d’œuvre. La vie au Québec coûte de plus en plus cher, les Québécois ont dû mal à joindre les deux bouts : ils ont également de plus en plus de misère à trouver des logements à des loyers décents, pendant que le rêve de devenir propriétaire est de moins en moins à leur portée. Nos entrepreneurs sont freinés : ils manquent cruellement de personnel pour pouvoir fonctionner à plein régime. Notre économie est en perte de vitesse : nous la remettrons sur pied.Améliorer les services de l’État : santé, éducation et familles sont trois chantiers que nous commencerons dès le 4 octobre prochain. Chaque québécois aura un médecin de famille, chaque enfant aura sa place en garderie à 8,70 $ par jour. Et l’éducation — le parent pauvre sous le régime caquiste — sera réhabilitée, avec un grand chantier de remise à niveau de nos écoles primaires et secondaires.Pacifier les relations entre Québécois : fini les divisions stériles et opportunistes. Montréal contre Québec, majorité contre minorités, francophone contre anglophone. Nous sommes tous Québécois. Et nous avons tous notre place au Québec. Un gouvernement libéral se battra sans relâche pour encourager un dialogue politique et public inclusif et respectueux, où les désaccords s’expriment avec franchise, mais sans amalgames. |
Pierre Soublière – Parti marxiste-léniniste du Québec | Si je suis élu, mon premier défi sera de faire face, comme tous les députés à l’Assemblée nationale, à la nécessité, selon la présente monarchie constitutionnelle, de prêter serment à un monarque britannique, ce que je refuserais de faire en invitant tous les autres membres de l’Assemblée nationale à faire de même, d’autant plus que cette monarchie constitutionnelle est fondée sur la suppression de droit du peuple québécois de disposer de lui-même et aux droits héréditaires des Premières-Nations. |
Parti Québécois | Nos priorités durant notre première année de mandat seront d’améliorer la qualité et l’accessibilité (autant rural qu’urbain) des soins de services de santé et de services sociaux, notamment en faisant des CLSC la porte d’entrée des services de proximité, assurer la rétention de l’ensemble du personnel du réseau en améliorant considérablement les conditions de travail pour toutes les catégories d’emplois. Nous assurerons également la reconnaissance des organismes communautaires et de leurs travailleurs en les finançant à la mission et à leur juste valeur et rétablirons le programme Accès Logis afin d’augmenter le parc de logements sociaux. De plus, nous travaillerons afin que chaque enfant ait une place en CPE garantie, et que les personnes âgées puissent vivre et vieillir en toute dignité chez soi, en augmentant significativement les soins à domicile. Enfin, la question environnementale est non seulement une priorité mais un élément primordial à s’attaquer dès aujourd’hui: renforcer les moyens de transports collectifs, favoriser l’électrification de ceux-ci etc. Pour le Parti Québécois, la pérennité de la langue française est une grande préoccupation particulièrement ici en Outaouais: un gouvernement du Parti Québécois adoptera une nouvelle pour la promotion et la défense du français dans les 100 premiers jours de notre mandate et d’appliquer notamment la loi 101 aux institutions post-secondaires et fédérales. |
Coalition avenir Québec | La priorité des familles de l’Outaouais, c’est que le gouvernement soit présent pour les aider à faire face à l’inflation. C’est pourquoi un gouvernement de la CAQ enverra un montant entre 400$ et 600$ à toutes les familles dès décembre pour les aider. Un montant supplémentaire de 2000$ sera envoyé aux aînés les plus vulnérables. |
8. Sur quels plans comptez-vous défendre l’immigration ? Pourquoi?
Québec solidaire | Pour nous, l’immigration est une composante essentielle de l’avenir du Québec. Il s’agit notamment d’accueillir une immigration économique importante pour combler une partie de la pénurie de main-d’œuvre, ce qui implique notamment la reconnaissance des diplômes et de l’expérience acquises dans le pays d’origine. L’immigration constitue aussi une réponse au problème du vieillissement de la population, la moyenne d’âge des nouveaux arrivants étant sensiblement plus basse que la moyenne nationale. Nous croyons que c’est aussi une responsabilité morale pour un pays riche comme le Québec, dont le territoire comprend de grands avantages dans le contexte de la crise climatique, d’accueillir des milliers de personnes fuyant la guerre, les désastres dits naturels ou la persécution. |
Parti libéral du Québec/Quebec Liberal Party | Le Québec moderne s’est construit sur plusieurs vagues réussies d’immigrantes et immigrantes, désireux de donner un nouveau sens à leurs vies, tout en réalisant leur potentiel. Et l’Outaouais — dont la ville principale, notre Gatineau, constitue le deuxième pôle d’immigration au Québec — continue de bénéficier de cet élan. Nous sommes riches de notre diversité. Et le Québec a de quoi être fier de l’accueil sans pareil qu’il réserve à celles et ceux qui prennent la décision de choisir de s’établir au sein de la société extraordinaire qui est la nôtre ! Défendre l’immigration, c’est défendre ce que nous en sommes en tant que Nation. Cette immigration, nous la souhaitons à l’image de Gatineau : ambitieuse, volontaire et décomplexée. Les immigrants, le PLQ ne les stigmatisera jamais. Nous laissons cela au gouvernement sortant. Mais nous ne la victimiserons pas non plus. Nous avons pleinement confiance en sa capacité d’insertion et d’intégration au sein de notre tissu économique, culturel et identitaire. Nous la voyons participer à notre dynamique, nous la voyons bâtir pour et avec nous. Et nous savons à quel point sa réussite est un facteur clé dans notre capacité à relever les défis du futur, dans un monde des plus incertains. C’est cette vision, cet idéal, que nous défendons avec vigueur. Elle contraste avec le pessimisme véhiculé par certains. Oui, il reste des défis importants, dont la francisation de cette immigration, condition incontournable à la survie de notre nation. Mais nous pensons que nous pouvons le relever tous ensemble. Cessons les divisions et travaillons ensemble à l’atteinte de notre objectif commun ! |
Pierre Soublière – Parti marxiste-léniniste du Québec | Le PMLQ prône une notion de citoyenneté axée sur les droits de la personne, indépendamment de son lieu d’origine ou de sa langue. La catégorisation des membres du corps politiques nous vient d’un passé colonial britannique et doit faire place à une définition moderne de ce que cela veut dire d’être citoyen à part entière d’une société. Par exemple, les personnes migrantes qui ont fait une énorme contribution au niveau des soins de santé au Québec pendant la pandémie, mettant leur propre vie en danger pour le bien commun, n’ont toujours aucun statut ni aucun droit. C’est pourquoi nous réclamons, avec les organisations de défense des migrants, plein statut et pleine citoyenneté pour elles. C’est le cas de Mamadou Kanaté, un travailleur de la santé qui risque d’être expulsé du pays le 30 septembre. Il y en aurait d’autres qui sont dans une situation semblable mais dont nous n’entendons pas parler. Un autre problème est le fait que pour devenir citoyen canadien, les nouveaux citoyens doivent prêter allégeance à un monarque britannique. C’est une attaque contre leur droit de conscience et une forme de discrimination puisque cette allégeance n’est pas requise des autres citoyens. Les problèmes que vivent les gens cherchant du travail et dont les diplômes, les compétences et même les années d’expérience ne sont pas reconnues n’ont pas lieu d’être. Encore là, c’est l’héritage colonial que de se penser supérieurs et de sous-estimer le niveau de culture des gens provenant d’autres pays, dont le système d’éducation, entre autres, est souvent supérieur à celui que nous avons ici. |
Parti Québécois | Le Parti québécois est d’accord qu’il faut renforcer la pleine autonomie du Québec en matière d’immigration permanente. Il y a urgence de mettre un frein à la hausse vertigineuse d’immigration temporaire de tout acabit qui fait grimper le seuil réel d’immigration au-delà de 125 000 personnes, bien plus que les 35 000 pour les demandes d’immigration permanente que le PQ considère comme seuil de notre capacité d’accueil, d’intégration et de francisation. Le seuil de 35 000 proposé par le PQ exclut l’immigration des travailleurs temporaire et de la réunification familiale, catégories exclusivement sous la juridiction fédérale. Le PQ propose d’assumer l’administration de la réunification familiale (parrainage) pour remédier graduellement au statut d’immigration particulièrement précaire des femmes qui sont surreprésentées dans la catégorie des personnes parrainées, évitant ainsi de renforcer la dépendance aux conjoints. Un gouvernement du Parti Québécois s’engage :Augmenter les budgets dédiés à l’intégration de 50%Offrir des cours de francisation avancés pour les immigrants temporaires qui décident de faire le saut vers la permanence;Offrir la gratuité des services de francisation aux personnes immigrantes et aux membres de leur famille qui les accompagnent.Offrir la formation linguistique directement sur les lieux de travail à tous les employés ne maîtrisant pas le français.Bonifier l’aide financière offerte aux candidats à l’immigration qui prennent des cours de français avant leur arrivée au Québec. |
Coalition avenir Québec | L’immigration c’est une richesse et pour que ça continue de l’être il faut réussir l’intégration de ceux et celles qui choisissent de venir s’établir et vivre ici, chez nous, en Outaouais. Un outil essentiel à l’intégration est la connaissance de la langue commune. Un gouvernement de la Coalition Avenir Québec améliorera considérablement les services en francisation pour les nouveaux arrivants. |
9. Comment pensez-vous agir face au manque criant de garderies?
Québec solidaire | Pour nous, les CPE et les services de garde en milieu familial sont un maillon essentiel de notre système éducatif et nous reconnaîtrons à chaque enfant du Québec le droit fondamental à l’éducation à la petite enfance, et ce peu importe le statut d’immigration de l’enfant. Pour compléter le réseau des CPE, on compte non seulement construire de nouvelles installations, mais aussi convertir les garderies actuellement non subventionnées qui le souhaiteraient, en autant qu’elles atteignent les seuils de qualité. On compte aussi miser sur l’attraction, la rétention et la formation des éducatrices en haussant les salaires et en offrant de meilleures conditions de travail. Dans un esprit d’équité régionale, nous permettrons également |
Parti libéral du Québec/Quebec Liberal Party | Jamais nous n’accepterions qu’un enfant de 6 ans soit sur une liste d’attente pour entrer à l’école. Le même principe doit s’appliquer aux services de garde. Ainsi, nous ferons de l’accès à une place en service de garde un droit sans condition. Il faudra compléter le réseau des services de garde sur une période de 5 ans pour que les enfants en attente aient tous une place, notamment en priorisant la création de places poupons (0-18 mois) et en milieu de travail. Il faudra d’autant plus réviser la manière dont les place son attribué dans chaque secteur afin de mieux refléter la réalité locale. Ce grand chantier est nécessaire, mais il prendra du temps à se réaliser. Il faut donc, d’ici à ce qu’il soit complété, tout mettre en œuvre pour assurer notre soutien aux familles qui n’ont pas de place en service de garde. Ce sont en grande majorité des parents de poupons qui veulent retourner au travail à la suite de la fin du congé parental. Pour améliorer leur situation, nous proposons de rendre le congé parental disponible pendant une période supplémentaire de 6 mois pour les parents qui cherchent une place et qui n’arrivent pas à en trouver. |
Pierre Soublière – Parti marxiste-léniniste du Québec | Un système de garderie universel et gratuit est une nécessité dans une société moderne où les deux parents travaillent. Aussi, j’ai chaudement applaudi la grève menée par les travailleuses de CPE au printemps dernier qui ont exigé des augmentations salariales pour tout le personnel et non seulement pour les éducatrices. En éducation comme en santé, les conditions de travail du personnel des milieux d’éducation sont les conditions d’apprentissage des enfants. |
Parti Québécois | Au Parti Québécois, nous privilégions l’approche 100 % CPE. Chaque enfant aura sa place en CPE. En effet, tous les enfants (incluant leur famille) ont le droit d’avoir un accès universel, à un tarif unique et à des services de qualité. Bien que nous favorisions les places qui se retrouvent dans les installations (CPE), nous reconnaissons que les milieux familiaux régis peuvent répondre davantage aux besoins de certaines familles. Alors, nous allons travailler afin que les nouvelles places concordent réellement avec la réalité et les besoins de l’enfant et de sa famille. L’offre pédagogique adapté et l’accès à des services de soutien pour les enfants vivant avec des défis font des CPE, des milieux de garde réputés et qui doivent être mis en valeur. En chiffres… Faire un investissement de 543 millions.Créer 15 000 nouvelles places.Convertir de 119 000 places existantes en CPE. |
Coalition avenir Québec | Le gouvernement de la CAQ agit déjà pour que chaque enfant du Québec puisse avoir une place en services de garde d’ici mars 2025. Nous avons lancé en octobre 2021 le Grand chantier pour les familles qui vise notamment à développer autant de places qu’on en a de besoin. En Outaouais, plus de 2700 places sont en réalisation présentement. On s’est aussi engagé à convertir des places non-subventionnées en places à 8,70$ pour que les parents du Québec et surtout ceux de la région paient moins cher. On est le premier gouvernement à s’être engagé à ce que chaque enfant ait une place. |
10. Quelle est pour vous la priorité concernant l’intégration des nouveaux arrivants?
Québec solidaire | D’abord, il faut changer le discours qui revient trop souvent dans la bouche du premier ministre sortant, de certains de ses ministres et de représentants d’autres partis, à l’effet que l’immigration serait un risque ou même une menace. Intégrer les nouveaux arrivants demande qu’on apprécie pleinement leur apport actuel et potentiel à la société québécoise. Ce ne sont pas ces personnes qui constituent une menace pour le fait français au Québec mais les pressions de la mondialisation économique et la négligence de gouvernements successifs qui ont fait des économies à courte vue dans le financement de l’intégration et ont traité ces personnes comme une main-d’oeuvre à bon marché, trop souvent temporaire, plutôt que comme des nouveaux québécois et de nouvelles québécoises. |
Parti libéral du Québec/Quebec Liberal Party | Le plus simplement du monde : assurer des conditions gagnantes dès l’arrivée en sol québécois. Cela passe par quatre choses : La francisation des candidats retenus : la maîtrise du français est le meilleur outil d’intégration au Québec. Le PLQ prévoit d’augmenter les investissements en francisation pour y arriver.La reconnaissance des acquis, pour faciliter leur insertion socioprofessionnelle, avec en ligne de mire les secteurs et services les plus touchés par la pénurie de main-d’œuvre.Stimuler l’offre de logement, tant pour les locataires que pour ceux qui veulent acheter une maison. Le plan du PLQ y arrivera.Régionaliser l’immigration ! Les succès sont nombreux en région ! L’Outaouais le prouve chaque jour ! Et les opportunités de travail — et d’avancement — sont parfois plus nombreuses hors de Montréal ! C’est une pierre angulaire de notre Charte des régions. |
Pierre Soublière – Parti marxiste-léniniste du Québec | Je préfère parler de l’accueil des nouveaux arrivants, puisque le mot « intégration » de nos jours laisse entendre qu’ils doivent adopter des valeurs dites québécoises, ce qui, à mon avis, est un peu comme la fameuse allégeance à un monarque pour obtenir la citoyenneté. C’est comme si les nouveaux arrivants devaient laisser derrière eux leur culture, leur langue, apprendre le français en six mois, en plus d’être souvent ciblés en raison de leur religion ou victimes de profilage racial. Ces phénomènes doivent cesser, y compris la discrimination pour obtenir l’emploi ou un logement. |
Parti Québécois | Dans un contexte de pénurie de la main-d’œuvre et de pressions faites par les entrepreneurs pour hausser le seuil de l’immigration, le PQ propose l’immigration à 35 000 pour assurer nos capacités d’accueil, d’intégration et de francisation. Cette proposition veut tenir compte que partout en région il y a la crise du logement, des défi pour l’offre de soins dans un système de santé et des services sociaux débordés, sans parler du manque de place en garderie qui va empêcher bon nombre de femmes immigrantes d’accéder au marché du travail et de contribuer à la sécurité financière de leur ménage. Pour le PQ, la relance économique passe par l’établissement de mesures d’accès : à l’égalité en emploi pour lutter contre la discrimination à l’embauche des immigrantes, et à la reconnaissance des diplômes et des compétences acquises à l’étranger. Nous nous engageons à poursuivre le travail avec les intervenantes du milieu, afin que les pistes de solution identifiées dans la recherche action d’Action travail des femmes (ATF), soient mises en œuvre, notamment celle d’abolir l’exigence d’une première expérience canadienne de travail lors de la sélection pour le statut d’immigrante. Sans ces balises, le plan gouvernemental de relance économique continuera à engendrer la déqualification des femmes immigrantes en premier lieu, les reléguant à des tâches dépourvues d’exigences professionnelles ou pour lesquelles elles sont surqualifiées. Finalement, le PQ mise sur un pacte réussi entre les nouveaux Québécois et la société d’accueil en dénonçant toujours avec vigueur les discours de stigmatisation des nouveaux arrivants, qui visent à s’attaquer aux individus. |
Coalition avenir Québec | L’outil essentiel à l’intégration est la connaissance de la langue commune. Un gouvernement de la Coalition Avenir Québec améliorera considérablement les services en francisation pour les nouveaux arrivants. |
11. Que comptez-vous faire pour les immigrants ?
Québec solidaire | Financer adéquatement l’ensemble des organismes et des services qui leur permettront de bien vivre au Québec et de réaliser leurs aspirations. Mieux structurer ces services en remettant en place les COFI. Reconnaître l’éducation et l’expérience acquises dans leurs pays d’origine. Affirmer le droit d’apprendre le français et mettre en place les services nécessaires, notamment en milieu de travail. Lutter vigoureusement contre le racisme systémique qui fait de beaucoup de personnes immigrantes des citoyennes et des citoyens de seconde zone. Retirer les clauses discriminatoires contenues dans la Loi sur la laïcité de l’État (Loi 21) afin que personne ne doive renoncer à un emploi simplement en raison du port d’un signe d’appartenance religieuse. |
Parti libéral du Québec/Quebec Liberal Party | Pour commencer : leur rendre leur dignité. Une chose est certaine : un gouvernement libéral ne se servira pas des immigrants comme d’un épouvantail pour diviser et faire peur à la majorité. Les immigrants ne seront plus les boucs émissaires sociétaux qu’ils ont été ces quatre dernières années. La CAQ a malheureusement oublié que ses formules blessantes, elles les adressaient à des hommes et des femmes, qui ont souffert de ces attaques continuelles. Le PLQ va revenir à de meilleurs sentiments, et promet de parler d’identité et de l’importance du fait français au Québec avec inclusion, respect, dignité et altruisme. Le PLQ redonnera la parole aux immigrants, ne se servira pas de l’immigration pour diviser, se lèvera à chaque fois que des forces tenteront d’humilier, de stigmatiser celles et ceux qui nous honorent de par leur choix de venir chez nous, chez EUX. Une immigration réussie passe par l’insertion socioéconomique : prendre greffe dans la société qui nous accueille, y contribuer, saisir ses fondements culturels et identitaires, apporter sa marque et mettre l’épaule à la roue pour soutenir une économie résolument moderne : progressiste, verte et à la fine pointe de l’innovation. Un gouvernement libéral fera tout ce qui est en son pouvoir pour généraliser cet idéal. Et l’Outaouais peut et doit guider les autres régions pour que nous y arrivions collectivement. |
Pierre Soublière – Parti marxiste-léniniste du Québec | Le PMLQ prône une notion de citoyenneté axée sur les droits de la personne, indépendamment de son lieu d’origine ou de sa langue. La catégorisation des membres du corps politiques nous vient d’un passé colonial britannique et doit faire place à une définition moderne de ce que cela veut dire d’être citoyen à part entière d’une société. Par exemple, les personnes migrantes qui ont fait une énorme contribution au niveau des soins de santé au Québec pendant la pandémie, mettant leur propre vie en danger pour le bien commun, n’ont toujours aucun statut ni aucun droit. C’est pourquoi nous réclamons, avec les organisations de défense des migrants, plein statut et pleine citoyenneté pour elles. C’est le cas de Mamadou Kanaté, un travailleur de la santé qui risque d’être expulsé du pays le 30 septembre. Il y en aurait d’autres qui sont dans une situation semblable mais dont nous n’entendons pas parler. Un autre problème est le fait que pour devenir citoyen canadien, les nouveaux citoyens doivent prêter allégeance à un monarque britannique. C’est une attaque contre leur droit de conscience et une forme de discrimination puisque cette allégeance n’est pas requise des autres citoyens. Les problèmes que vivent les gens cherchant du travail et dont les diplômes, les compétences et même les années d’expérience ne sont pas reconnues n’ont pas lieu d’être. Encore là, c’est l’héritage colonial que de se penser supérieurs et de sous-estimer le niveau de culture des gens provenant d’autres pays, dont le système d’éducation, entre autres, est souvent supérieur à celui que nous avons ici. |
Parti Québécois | Le PQ propose que l’État québécois assume une responsabilité première de planification avant l’arrivée d’immigrants en région. On propose que des instances gouvernementales régionales garantissent l’offre de service directe ou par l’intermédiaire d’organisme reconnus, en ce qui à trait : À l’orientation dans les démarches à faire pour l’hébergement temporaire et en désignant des intervenants qualifiés pour offrir des sessions d’information, faire l’évaluation des besoins, appuyer la production et l’assermentation des documents essentielsEn désignant des intervenants efficaces dans le soutien à l’installation dans un logement permanent, aptes à offrir de l’aide financière, du soutien pour la scolarisation ou des garderies pour les enfantsEn appuyant leur intégration pour se faire une nouvelle vie en région par divers moyens, tels : l’organisation de jumelage, l’intervention scolaire, et la médiation, le parrainage, les références à l’emploi, ainsi que l’accès aux organismes ressources, comité jeunesse, petite enfance et services aux aînésLe modèle actuel consiste à accueillir environ 80% des immigrants économiques dans la grande région de Montréal, alors que seulement 50% de la population québécoise s’y trouve, créant un déséquilibre qui rend l’intégration plus difficile. Nous misons sur la régionalisation de l’immigration ayant un objectif de 50%, en donnant la priorité aux immigrants qui s’engagent à s’installer en région, et s’assurer qu’il y a des incitatifs à y demeurer. |
Coalition avenir Québec | La priorité pour notre gouvernement est de s’assurer qu’il ait les services nécessaires à la réussite de leur intégration à la société québécoise notamment en assurant un financement adéquat des organismes communautaires qui soutiennent les nouveaux arrivants. Ces organismes sont essentiels dans la réussite de l’accueil des nouveaux québécois et nouvelles québécoises. |